Auteur/autrice : Sinem

  • La Fédération Flame publie une plaquette sur le savoir-faire des ALEC en matière de PCAET

    Les 39 ALEC du réseau accompagnent 70 PCAET. Elles possèdent un savoir faire qui est partagé dans une plaquette que vient de publier la fédération.

  • La Fédération Flame cosigne une tribune pour une obligation conditionnelle de rénovation performante


    Pour une obligation conditionnelle de rénovation performante !

    Dans une lettre ouverte publiée le 8 avril sur Capital.fr, près de 60 acteurs industriels, financiers, syndicats, réseaux de collectivités, think tanks, ONG dont FLAME interpellent le Président de la République Emmanuel Macron. Ensemble, ils proposent l’introduction d’une obligation conditionnelle de rénovation énergétique performante dans la loi Climat et Résilience, actuellement en débat à l’Assemblée nationale. 

    Les 60 signataires proposent de mettre en place, à compter du 1er janvier 2024, un mécanisme d’obligation de rénovation énergétique reposant sur trois principes :

    • Une obligation conditionnelle. Les ménages acquéreurs de maisons énergivores ne doivent rénover que si et seulement si cela est intéressant pour eux, techniquement et financièrement (pas de perte de pouvoir d’achat).
    • Une obligation de performance. Une définition ambitieuse de la rénovation performante doit être inscrite dans la loi : un bâtiment rénové performant est un bâtiment atteignant le niveau BBC rénovation ou équivalent (classe énergétique A ou B) conformément aux objectifs nationaux.
    • Une obligation accompagnée. En phase avec le rapport d’Olivier Sichel, sont proposés l’instauration d’un audit et d’un accompagnement personnalisé pour orienter les ménages vers les offres techniques et financières les plus pertinentes.

    La proposition permet d’intégrer dans la loi une proposition-phare de la Convention citoyenne. Elle conduit à accompagner plus de 100 000 projets de rénovations performantes de maisons dès 2024 (contre seulement quelques centaines de maisons rénovées à un niveau performant en 2020).

  • L’Assemblée Générale de Flame élit son nouveau Conseil d’Administration

    L’Assemblée Générale de Flame élit son nouveau Conseil d’Administration

    Lors de son Assemblée Générale Extraordinaire du 13 janvier 2021, la Fédération Flame a renouvelé son Conseil d’Administration.

    Sa composition est la suivante :

    Présidente : Maryse Combres, Administratrice de l’ALEC Bordeaux et Gironde

    Vice Présidents :

    • Mireille Alphonse, Présidente de l’ALEC MVE
    • Jean-Paul Aucher, Vice-Président d’ALOEN
    • Jean-Pierre Berger, Président de l’ALEC de la Loire
    • Trésorier : Daniel Fabre, Président de l’ALEC de L’Ain

    Secrétaire : Corinne Subaï, Vice-Présidente de l’ALEC de Lyon

    Administrateurs :

    • Pascale Boudart, Vice-Présidente de l’ALEC Ouest Essonne
    • Rémi Chabrillat, Président de l’ADUHME
    • Glen Dissaux, Président d’ENER’GENCE
    • Jean-Baptiste Hamonic, Président de l’ALEC SQY
    • Geneviève Lagarde, Présidente de Quercy Energies
    • Serge Mercieca, Président de l’ALEC Sud Parisienne
    • Laurent Monet, Président de l’ALEC Plaine Commune
  • La Fédération Flame réagit au plan de relance

    La Fédération Flame se félicite que la transition écologique constitue l’objectif stratégique du plan de relance avec 30 milliards d’euros destinés à son financement.

    Renforcer l’accompagnement des porteurs de projets de rénovation énergétique des bâtiments

    6,7 milliards sont fléchées vers la rénovation énergétique des bâtiments. Flame souhaite rappeler que pour que cet argent soit efficacement dépensé, les porteurs de projets, que ce soient les particuliers, les petites entreprises ou les collectivités locales, doivent être accompagnés pour réaliser des rénovations globales permettant d’atteindre le niveau BBC (alors que MaPrim’Renov est distribuée sans contrôle de la pertinence des projets financés). C’est la condition sine qua non à l’atteinte des objectifs de l’accord de Paris. Il est indispensable que des moyens additionnels soient mis sur la table pour financer cet accompagnement guidé par l’intérêt général. Le programme SARE a cette ambition mais il ne sera pas suffisant (le financement n’est que de 3 ans sur une période de 5 ans). Les Agences Locales de l’Energie et du Climat (ALEC) sont l’outil des collectivités locales spécialisé dans cet accompagnement (pour tous les types de maîtres d’ouvrages) elles doivent être intégrées clairement à ce plan de relance au niveau local.

    Autre sujet de satisfaction pour Flame, la méthode qui doit être employée pour mettre en œuvre cette relance, à savoir, pour citer le premier ministre « Nous devons réarmer nos territoires, nous devons investir dans nos territoires, nous devons nous appuyer sur nos territoires. C’est l’objet de la relance. ».

    Continuer à déployer les ALEC pour accompagner les territoires dans la transition énergétique

    Et c’est le leitmotiv de Flame depuis près de 20 ans, doter les territoires d’un outil de proximité, agile, expert des thématiques énergie-climat, tiers de confiance et présent dans la durée pour promouvoir et accélérer la transition énergétique locale : les ALEC. Celles-ci couvrent actuellement plus de 7000 communes représentant plus de 22 millions d’habitants. Mais de nombreuses collectivités sont encore démunies devant ces sujets. Pour qu’elles puissent bénéficier du plan de relance et contribuer concrètement à la nécessaire transition énergétique, elles ont effectivement besoin d’être outillées et accompagnées durant toute la transition.  L’ALEC est cet outil, comme le précise le code de l’énergie. L’état doit donc favoriser leur déploiement sur les territoires.

  • Qu’est-ce qu’une ALEC ?

    Un outil des collectivités territoriales

    Une Agence Locale de l’Energie et du Climat est présidée par un·e élu·e local·e mandaté·e par sa collectivité. C’est un organisme d’ingénierie territoriale qui conduit des activités d’intérêt général afin de favoriser au niveau local la mise en œuvre de la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    L’ALEC regroupe en son sein des partenaires, acteurs, décideurs que sont les collectivités territoriales, les chambres consulaires, les associations de consommateurs ou de protection de l’environnement, les fédérations de professionnels, les producteurs et distributeurs d’énergie, les bailleurs sociaux…

    Conformément à la définition européenne, une ALEC est « une organisation indépendante, autonome, à but non lucratif, créée à l’initiative des collectivités locales et de leur groupement, qui  bénéficie du soutien des pouvoirs publics locaux pour fournir des informations, des conseils et une assistance technique aux utilisateurs d’énergie (pouvoirs publics, citoyens, entreprises, etc.), et contribuer au développement des marchés d’énergies locales durables. Ces agences peuvent prendre la forme d’association à laquelle peut adhérer toute personne publique ou privée présente sur le territoire de son action. »

    Les missions des ALEC relèvent de 4 champs d’actions

    1 – Participer à la définition de stratégies énergie-climat territoriales et à la transition énergétique des territoires

    • Appui aux collectivités dans l’élaboration et la mise en œuvre de leur politique énergie-climat (PCAET).
    • Participation, en tant qu’organe consultatif ou en auto-saisine, à l’élaboration des documents et des projets de planification territoriale pour qu’ils intègrent les enjeux énergie-climat (SCoT, PLU, PLUi, PLH, agenda 21, PADD,  PPA, etc.)
    • Mise en œuvre des expérimentations de champs nouveaux dans le domaine de l’énergie et du climat (création d’outils, de prospective énergétique, animation de groupes de travail)
    • Mise à disposition, en tant qu’Observatoire Énergie-Climat, d’indicateurs précis et lisibles à l’échelle de territoires, par secteur d’activités. Veille réglementaire, technique et de connaissance du territoire concernant l’énergie et le climat.

    2 – Contribuer, directement ou indirectement, au perfectionnement des maîtres d’ouvrage, des professionnels de tous secteurs économiques et des agents des administrations et des collectivités

    • Conseils en économie d’énergie pour des consommateurs finals qui ont peu de moyens (collectivités de moins de 10 000 habitant dans le cadre du dispositif CEP de l’ADEME, syndicats de copropriétés, ménages en situation de précarité énergétique). Elles  définissent  les objectifs du projet, aident au choix d’un cahier des charges adapté, mobilisent les aides financières disponibles, mettent en place un  suivi des consommations d’énergie.
    • Accompagnement pré opérationnel des entreprises, des bailleurs sociaux, des copropriétés afin de les encourager mettre en œuvre de mesures d’économie d’énergie.
    • Supervision, en tant qu’autorité indépendante, des audits énergétiques afin d’en vérifier la qualité et justifier ainsi des aides publiques attribuées.

    3 – Informer, sensibiliser et conseiller de manière indépendante et objective, les consommateurs, les acteurs publics et privés

    Il s’agit de « porter à connaissance » une expertise  en vue d’inciter les particuliers, les entreprises et les collectivités à engager une réflexion sur l’investissement dans le secteur des économies d’énergie et des énergies renouvelables.

    Formes d’intervention :

    • Portage du dispositif « Espaces Conseil France Rénov’ » de l’ANAH
    • Portage et/ou opération de Plateformes Territoriales de Rénovation Energétique (PTRE) des logements pour le compte des collectivités locales
    • Organisation de manifestations d’information et de sensibilisation (conférences/ateliers techniques/visites de sites/interventions en milieu scolaire…),
    • Site internet, réseaux sociaux, newsletters, articles dans la presse

    4 – Diffuser et enrichir l’expertise des territoires en animant en participant à des réseaux européens, nationaux et locaux ainsi qu’en expérimentant des solutions techniques, des méthodologies et autres démarches

    • Animation de groupes de travail afin d’engager avec plusieurs acteurs une réflexion partagée et approfondie
    • Animation de réseaux d’échanges locaux qui permettent la diffusion d’informations (type copropriétés).
    • Animation des acteurs de la rénovation énergétique des logements dans le cadre des PTRE
    • Mise en œuvre des actions d’animation et d’accompagnement visant à favoriser le développement de filières locales d’énergies renouvelables (animation bois-énergie par exemple).